Les bras écartés comme des flèches
Je n’ai plus de méridien que le tien
Je porte en moi tes yeux
D’un voyage immobile
Retour de contrées irraisonnées
Dans l’ici et maintenant
Nulle part du temps
Belle comme une aube intelligente sur le monde
Tu habilles de couleurs
Nos nudités interdites
Pour fondre dans le paysage
Ce qu’il nous reste d’humain
D’altérité d’altération
Et devenir enfin
autres que nous sommes
sinon rien