Ecrire. Saisir l’essentiel à dire chaque jour. Partir de l’enchevêtrement des neurones derrière les yeux. Atteindre leurs terminaisons les plus complexes épiant sous le derme. Et filer inlassablement cette ligne d’écriture noire, comme si on mettait toute sa vie dans ce minuscule jet sporadique devenu filon de soi.
Lire. Faire le chemin inverse. Capter les couleurs et les rythmes contenus dans l’image stoppée net des mots. Devenir leur acteur dans la grande représentation intérieure de l’être. Extraire un peu de conscience de l’autre.