« En poésie nous avons des droits sur les paroles qui forment et déforment l’univers » écrivait le poète français Guillaume Apollinaire, mort de la grippe espagnole(1880-1918).
Et encore : « L’homme est à la recherche d’un nouveau langage auquel la grammaire d’aucune langue n’aura rien à dire. »
Application avec le fameux poème « Le pont Mirabeau », librement repris et interprété en « Langue des Oiseaux », à l’heure où la pandémie mondiale de coronavirus fait rage, avec la voix originale du poète lui-même enregistrée il y a plus de cent ans et la musique de Roberto Bellatalla, compositeur du thème musical créé pour accompagner « La conférence des Oiseaux », du poète mystique persan Farid al Din Attar.(1145-1221).
Saoule pont mire rats beaux cou houle lasse scène
Haine os âme mourre
Faute-île qu’île ment sous vie haine
L’âge oie veut né tout joue rat prélat paix haine
Vie haine l’âne huis sot nœud leurre
Laids jours sangs vont jeu d’eux meure
L’aime un d’en l’aime un raie ce ton fasse sa face
Temps disque saoule pont
Deux n’aube rat pas ceux
Dés éthers nées elles heures œufs gares longs deux cils as
Vie haine l’âne huis sot nœud leurre
Laids jours sangs vont jeu d’eux meure
L’âme mourre sang va qu’homme sept hauts cour hantent
L’âme mourre sang va
Qu’homme lave y élan te
Haie qu’homme laisse paix rance hait vie eau lente
Vie haine l’âne huis sot nœud leurre
Laids jours sangs vont jeu d’eux meure
Pas ceux les jours et pas ceux laissent mènent
Nie tant pas sait
Ni laits amoureux vie haine
Saoule pont mire rats beaux cou houle lasse haine
Vie haine l’âne huis sot nœud leurre
Laids jours sangs vont jeu d’eux meure